Je me sens Prisonnière et pourtant....

Moi qui venais d'avoir aidé Krystal la veille, je savais que cela allait avoir des répercutions. Je m'attendait tôt ou tard à avoir la visite de Goderick. Je commençais à penser à sa venue de plus en plus et à chaque mon palpitant s'accélérait non pas par amour mais par peur. Il était vraiment devenu ma hantise. Je le craignais pire que la peste. Pour éviter de penser à sa venue, je mis un fond de musique histoire de me détendre un peu et surtout de penser à autre chose. La journée était encore bien chaude aujourd'hui. Entre ce temps bouillant et les engueulades qui régnaient ici. Je m'enfilais rapidement un café avant d'aller prendre une agréable douche. Mais avant je pris soin de lire le journal quotidien. Et oui j'aime m'informer sur ce qui se passe ici. Il y avait un meurtre pas loin de chez moi. Il s'agissait d'une jeune femme d'une trentaine d'année. Surement une fille qui n'a pas voulu obéir encore au règle puisque nous sommes dans la rue du sexe et de la drogue. C'est vrai que ça ne me plait pas d'être ce que je suis mais je n'ai pas le choix et je dois faire face à cela du moins pour le moment le temps que je trouve une solution pour quitter ce pays. Je souhaite tant partir en France ou en Ecosse. Par contre il ne faut plus me parler de Londres ni d'ici. J'en ai vraiment mon overdose. Je vins à poser mon journal et à m'asseoir sur mon lit. J'avais un petit journal intime qui me permettait de pouvoir mettre par écrit ce que je pensais tout bas et sincèrement ça me faisait tellement de bien. J'avais l'impression d'extérioriser les choses. C'était même devenu un plaisir d'écrire. Une chose est sur c'est que personne ne devait tomber dessus sinon cela causerait à ma perte c'est sur. J'avais trouvé une petite planque et d'ailleurs je plaça celui-ci immédiatement à sa place une fois que j'avais marqué les quelques notes que j'avais à mettre. Je pris soin de ne pas laisser de piste apparente.

Une fois cette étape franchit, je pris la direction de la salle de bain pour me déshabiller en douceur et me raser par ci par là. Il faut être parfaite pour appâter le client. Chose que je fais convenablement je pense. Je mis un pas dans la douche et commença à faire couler l'eau chaude et froide mais je la prenait légèrement froide vu les températures et c'est ce qui était le plus appréciable. Je ne savais plus comment me mettre tellement les chaleurs étaient fortes. Je pris mon shampooing et me le passa dans les cheveux tout en me frictionnant doucement la tête. Bizarrement je sentais une présence mais ne fit pas trop attention à cela pour éviter de devenir parano et surtout éviter de me faire des films comme j'avais l'habitude de faire. Sauf que cela se produisait souvent. Je me mis à écouter plus attentivement et la musique c'était arrêtée. Étrange d'ailleurs puisque c'est la radio locale et non un cd ou autres. Que se passait-il encore. Toutefois je me lavais les dents vite fait et vint à me rincer les cheveux et à me laver le corps. Une fois celle-ci finit. Je sortie et pris une serviette qui était délicatement posée sur le lavabo mais encore une fois bizarrement, celle ci était posée sur le bidet. Je ne comprenais pas ou alors c'était ma mémoire qui me jouait des tours.

Je commençais à vouloir enrouler celle-ci autour de ma taille quand je vis apparaître la silhouette de Goderick avec un air très enjoué et moqueur. Ma serviette tomba au sol et je vins à ramasser celle-ci très rapidement pour me l'enrouler immédiatement autour de la taille. Je me rendis compte que mon pressentiment fut bon. Enfin si je puis dire. Je me mis à reculer et me trouva bloquer contre le lavabo. Ma respiration fut rapide et mon cœur s'accélérait de plus en plus. Je redoutais vraiment cet instant mais je préférais ne pas me laisser démonter moralement. « Comment es-tu rentré ? Et que fais-tu ici ? » Je pensais pourtant avoir fermée à double tour la porte d'entrée. Apparemment je me suis encore plantée à ce sujet et à en voir son regard la matinée ne faisait que commencer. En même temps il n'était que 08h du matin... 

« Putin qu'est-ce qui se passe encore.... », « Goderick; faut que je te parle », « Eh merde.... Toi tu dégages de là, mais tu as intérêt à faire gaffe »

Je regardais la jeune femme qui partait de son appartement, elle était venue pour lui demander de la pardonner de ne pas avoir assuré la veille avec un client, j'en avais marre de tout ça et j'avais pas pu faire en sorte qu'elle ne recommence pas mais bon parfois faut faire des compromis bien que je n'en faisait pas beaucoup. J'étais devant la fenêtre au moment où un homme entra chez moi, je le connaissais très bien vu que je l'avais engagé pour surveiller mes investissements, eh oui mes filles étaient mes investissements surtout quand tout se passe comme je veux et qu'elles me ramènent l'argent qu'il faut. Je laissais mon regard sur lui, le regardant avec un regard qui en disait long, je me demandais bien ce qu'il voulait surtout que ça avait l'air d'être très important et je me demandais bien ce qui pouvait être si important que ça, à priori, il avait du se passer quelque chose mais bon vu que j'étais absent la veille, je n'avais pas encore prit le temps de me renseigner sur mes petites affaires. L'homme avait l'air d'être bizarre à croire qu'il avait du mal à me parler et pourtant il était celui en qui j'avais le plus confiance et qui d'habitude ne mâchait pas ses mots pour me dire tout ce qu'il se passait mais là il cherchait ses mots et me fuyait du regard. D'un coup je vins à me dire qu'il avait du se passer quelque chose avec Perlyne car il savait qu'elle m'appartenait plus que les autres et que la moindre chose la concernant pouvait me mettre dans une colère noire et ça tout le monde le savais. Je regardais l'homme face à moi attendant qu'il me dise ce qu'il avait à dire.

« Bon alors tu te bouges de me dire ce qu'il se passe? » Je le regardais dans les yeux tout en croisant mes bras. « Euh...Il s'est passé quelque chose hier. » « Quoi ? Aller accouche sérieux... » « On était occupé avec une des filles qui faisait des siennes et Perlyne s'en est mêlée, elle nous a aspergé de gaz avant de récupérer la fille et de l'emmener chez elle » « Mais c'est pas vrai j'ai vraiment à faire à une bande d'incapable, la fille est où maintenant ? » « Elle est chez elle, elle a quitté l'appartement de Perlyne » « Très bien, j'irai la voir tout à l'heure avant j'ai autre chose à faire » « D'accord » « Par contre une chose, je ne veux plus entendre parler d'un nouvel incident de ce type, je paye assez cher c'est compris, la prochaine fois, je ne serais pas si gentil » « Oui Goderick... ».

Je vins à me retourner regardant par la fenêtre une nouvelle fois, qu'est-ce qui lui avait encore pris de se mêler des affaires des autres, elle savait pourtant qu'un écart de sa part et j'allais intervenir surtout quand il s'agissait d'elle. Vous allez me dire mais pourquoi elle, je ne pouvais pas vous le dire moi-même, c'était plus fort que moi, je sais que je n'ai jamais été tendre avec elle que j'ai toujours fait en sorte qu'elle est peur de moi et je sais très bien que j'y arrive parfaitement mais elle a quelque chose en plus, une chose que je ne pourrai expliquer. Une chose est sur c'est qu'elle m'appartient et ça rien ni personne ne pourra me faire changer d'avis et elle ne sera lire que le jour où je l'aurai décidé et je peux vous dire que cela n'arrivera pas de si tôt. Je me demandais si elle était consciente de ses actes ou si c'était simplement un geste différent bien que je connaissais déjà la réponse avec Perlyne rien n'était innocent, elle n'était pas du genre à faire de la demi-mesure ce qui avait le don de m'agacer à un point qu'elle ne pouvait s'imaginer.
Je vins à prendre les clés de son appartement simplement par précaution et puis je savais très bien qu'elle avait fermé la porte et puis vu l'heure, elle pouvait encore dormir. Enfin je vins à quitter mon appartement pour me diriger chez elle, en très peu de temps j'y étais vu qu'elle habitait juste à l'étage d'en dessous au moins j'avais toujours une vue sur mes filles. Je marchais dans le long couloir, regardant les filles qui me saluaient ou qui baissaient la tête en me voyant, pour certaines je savais qu'elles avaient peur de moi simplement car je n'étais pas un tendre mais bon que ça plaise ou non franchement je m'en fou royalement tant que j'étais bien ainsi. Je descendais les quelques marches qui me séparaient de l'étage d'en dessous avant de prendre un petit couloir qui me conduisait à son appartement. Une fois devant, j'écoutais il y avait de la musique et un bruit d'eau que je pouvais distinguer très bas, je n'attendis pas pour frapper, j'avais les clés et j'allais m'en servir, j'ouvris la porte et fis le tour de l'appartement avant d'aller au niveau de la salle de bain avec un léger sourire. Je regardais la jeune femme qui se trouvait devant moi et qui avait l'air surprise vu qu'elle en fit tomber sa serviette ce qui me fit encore plus sourire à la vue de son corps si magnifique. Je vins à avançais un peu tout en laissant mon regard sur elle qui prenait grand soin de reculer pensant pouvoir m'échapper du moins c'est l'impression que ça faisait.

« Comment es-tu rentré ? Et que fais-tu ici ? » « A-t-on avis par la porte, tu sais très bien que je peux rentrer n'importe où Perlyne » Mon regard parcourut son corps avant de la regarder de nouveau dans les yeux. « Tu sais très bien ce que je fais ici Perlyne et tu as intérêt à me donner des explications qui tiennent la route »

Je la regardais toujours avec un air des plus sérieux mais aussi avec un petit sourire car ça ne faisait que commencer...

Je me sens Prisonnière et pourtant....

Mais qu'est ce que je pouvais être sotte par moment. Mais bien sur que Goderick avait les clés de l'appartement. En même temps cela lui appartenait comme tout le reste d'ailleurs. Ça ne me plaisait pas pour autant mais je n'avais pas le choix. De toute façon je lui devais ma vie en quelque sorte et je sais que je lui serais toujours redevable du moins une chose est sur c'est qu'il me le fera rappeler très souvent. C'est son genre en plus à me rabaisser sans cesse et à me manipuler. Il est si doué pour ça. Toutefois à cet instant je ne pouvais plus reculer concernant la petite Krystal. Cette petite qui avait fait le choix de dire non au client. Je la comprends. Et en plus elle débute. Ça n'est pas facile tous les jours. Il fallait maintenant que je m'explique et sincèrement pourquoi le devrais-je ? Je ne vois pas ce que j'avais pu faire de mal si ce n'est défendre l'une de ses filles. Je sais qu'il ne verra pas cela de cet œil mais je comptais bien me défendre comme j'avais l'habitude de faire. C'est vrai que là la situation et tout le reste je me sentais un peu prise au piège et surtout violée dans mon intimité. Je savais de quoi il était capable avec moi mais je pense qu'il va quand même aller doucement car je lui rapporte du fric comme il le dit si bien. Je suis un peu sa poule aux œufs d'or. Je me demandais toutefois ce qu'il allait me faire ou me dire. C'est vrai que je le craignais et le redoutais. Et le fait qu'il se trouve face à moi et seul tous les deux ne m'inspirait guère confiance. « Mais bien sur Goderick ! De toute façon tu sais très bien que je n'ai rien dans le carafon n'est ce pas... »

Je continuais de le fixer tout en serrant de plus en plus fort ma serviette pour surtout éviter que celle-ci ne tombe de nouveau. Je me retournai tout en continuant de le regarder dans le miroir. Je me coiffais en douceur les cheveux osant à peine le regarder de peur de la suite des événements. Je repensais à tout ce qu'il avait pu me faire auparavant et surtout comment avait-il fait pour m'embarquer ici. Les souvenirs revenaient par moment. C' est sur pas souvent les bons mais en même temps avec Goderick qui avait il eu de bon ? Aucune tendresse, aucun mots doux juste des obéissances à avoir à son égard et surtout par force. J'avais l'impression que c'était un plaisir pour lui d'être ainsi. Du moins avec moi. Je ne savais pas comment agir face à lui. C'est vrai que j'avais peur mais je n'allais quand même pas me faire marcher sur les pieds. Je regardais le bleu apparent que m'avait fait un de ses gorilles. J'essayais d'ailleurs de camoufler celui-ci tant bien que mal. Je me passais une crème avant pour ensuite ajouter du fond de teint. Je sentais maintenant la présence de Goderick très prêt de moi. « Voilà pourquoi j'ai sorti la bombe lacrymogène... Je n'allais quand même pas me laisser faire... »Je sentais quelques larmes me monter aux yeux car je savais que mes explications n'allaient sûrement pas lui suffire. Je sentais mon cœur s'accélérer et battre à tout rompre. Cela me faisait d'ailleurs terriblement mal à la poitrine. Je vis une petite issue se former entre lui et moi et je pris d'ailleurs le risque de passer prêt de lui sans prêter guère. Je fis quelques pas et vint à prendre des vêtements qui se trouvaient dans ma penderie. Je posais ceux-ci sur mon lit puis je vins à m'asseoir délicatement sur celui-ci attendant la suite concernant la venue de Goderick. A en voir son regard et son sourire je savais à cet instant que ça n'allait pas être de tout repos. La question qui me venait à la tête était un peu banale mais je décidais toutefois de lui poser « Maintenant que je t'ai dis la vérité que veux tu savoir de plus ? Et surtout que veux-tu que je t'apporte de plus Goderick » Je me mis à croiser les jambes délicatement et le vis s'approcher en ma direction.

Je pensais que la journée allait être calme mais rien de tout ça, c'était pas possible que tout aille de travers comme ça mais il fallait que je me rende compte qu'avec Perlyne rien ne serait vraiment tranquille enfin c'était elle même si elle n'était pas directement concernée il y avait toujours quelque chose qui n'allait pas. Enfin pour le moment, je la regardais dans les yeux alors que j'écoutais ses paroles, elle avait l'air si sur d'elle ce qui me fit légèrement sourire mais je vis aussi qu'elle avait un bleu sur le visage ce qui ne plus pas du tout, tout le monde savait qu'il ne fallait pas la toucher quoi qu'il arrive, personne n'avait le droit de lever la main sur elle même un client n'avait pas le droit c'était pour ça que je choisissais certains de ses clients, enfin je la regardais à travers le miroir vu qu'elle y faisait face avant de baisser un peu mon regard sur son corps comme pour vérifier rapidement qu'il n'y avait rien de plus. Je vins à la regarder alors qu'elle allait dans la chambre et je restais un moment à la regarder comme ça, alors qu'elle vint à prononcer sa dernière phrase je vins à m'avancer vers elle, elle m'avait dis une partie mais pas tout et ça ne me plaisait guère très vite alors qu'elle n'eut le temps de réagir elle vint à se prendre une claque puis je vins à la pousser sur le lit retirant tout ce qu'il y avait dessus et je vins sur elle venant à bloquer ses mains.

Va falloir que tu arrêtes de me prendre pour un con Perlyne, il n'y a pas eu que ça et tu le sais très bien....Je la regardais dans les yeux alors que d'une main je la tenais et avec l'autre je parcourais lentement son corps nue. Je restais comme ça à la tenir assez fermement tout en profitant de son corps puis je vins à lui voler un baiser, moi seul avait le droit de l'embrasser et elle le savait très bien. Je restais un long moment comme ça, jouant avec elle avant de me redresser tout en la laissant ainsi, je m'installais sur le lit, assis bien sûr et je la regardais avant de regarder dans la chambre, elle était plutôt simple sans rien d'apparent, ce qui me paraissait bizarre mais bon c'était peut être ainsi qu'elle aimait les choses, puis je vins à souffler tout en la regardant de nouveau, je pouvais voir qu'elle me craignait et sans mentir par moment je détestais ça mais bon c'était moi et rien ni personne ne pouvait me faire changer ou alors il faudrait un grand miracle ce qui n'était pas près d'arriver.

Bon pourquoi tu t'es mêlée de ce qu'il ne te regardait pas, tu ne pouvais pas la laisser en paix cette fille... Tu sais très bien ce qu'il en coute de faire ça Perlyne... Maintenant à toi de voir ce que tu donnerais pour que je te pardonne d'avoir commis ce geste si tu ne vois rien ça ne se passera pas avec tendresse et ça tu le sais déjà...Je restais à la regarder dans les yeux avant de m'allonger sur lit regardant le plafond pour le moment j'étais assez zen mais jusque quand ça allait dépendre d'elle, dépendre de celle qui pouvait par moment me faire tourner la tête mais que je cachais bien aussi. La vie était étrange par moment, je me disais que j'aurai pu être un autre, un mec tranquille, avec une femme comme Perlyne, des gosses mais rapidement tout ça s'effacer en me disant que j'étais bien ainsi dans cette vie que je me suis construit et ça personne ne me le reprendra...

Je me sens Prisonnière et pourtant....

Voilà que je venais de me prendre une giffle pour pas changer. Je sais pas pourquoi mais j'ai l'impression d'être une abonnée de cela en ce moment. Je me demande combien de temps vais-je encore tenir le coup. Mais mon espoir fut étrange une fois qu'il me balança sur le lit. Voilà que j'étais maintenant à sa merci ce qui n'était pas forcément pour me plaire même loin de là. Quand je voyais son regard et ces gestes me manipuler de la telle sorte cela me mettait hors de mes gonds et puis je paraissais si faible face à lui. Il avait une telle emprise sur moi. Le pire c'est qu'il me vola un baiser, je savais qu'à cet instant je n'allais pas être tranquille même une fois que je lui aurais tout dit concernant l'histoire avec Krystal c'est sur. C'était si simple pour lui de me rabaisser. Là Goderick se redressa et s'assis pour ensuite s'allonger à mes côtés. J'avais donc décidé de profiter de la situation. Je savais que crier à l'aide n'allait pas être en ma faveur puisque tout le monde se tait ici. En fait je suis là seule à me l'ouvrir ici et Krystal mais bon elle débute. Je me redressa donc et vint à prendre immédiatement la porte de ma chambre. J'avais beau tourner la poignée dans tous les sens, je savais d'ailleurs maintenant que j'étais de nouveau sa prisonnière. Mais pour combien de temps cela allait-il durer ? Je ne le comprenais pas. J’eus mal un instant à la mâchoire sûrement par la force de frappe de la gifle et m’aperçus vite fait que je saignais de la bouche. Je me retourna et aperçu de nouveau Goderick à mon niveau.

Je fis de léger coup dans la porte. Sait-on jamais si quelqu'un passait par là et avec une âme charitable même si je savais que c'était peine perdue. A sa façon d'être je savais déjà que ça allait être une mauvaise journée pour moi et surtout que celle-ci allait être longue ne sachant pas ce qu'il voulait faire de moi. J'étais assez perturbée par tout cela et par moment je sentais que des larmes allaient jaillir mais je ne voulais surtout pas lui donner se plaisir et plutôt lui répondre à ses questions tout simplement. « Pour ce qui est de Krystal, je pense que tu te doutes déjà pourquoi j'ai intervenu Goderick. C'est ma nature et quand je vois une fille en plus réagir comme moi, je comprends. Obéir tout le temps n'est pas facile et tu sais de quoi je parle puisque tu m'as déjà vu à l’œuvre et voir tes sbires autour d'elle m'a fait sortir de mes gonds surtout quand la force est présente. »

Puis il vint à me dire qu'il allait pas laisser ça comme ça en gros. Que je devais lui donner quelque chose pour me faire pardonner. Et puis quoi encore je pense que je donne assez comme ça. Je lui rapporte de la tune et en plus je devrais lui donner autre chose. Pour ma part je n'ai rien à lui donner. Par contre lui doit me rendre ma liberté c'est sur. Mais ça je sais que jamais il ne le fera. « Écoutes Goderick je crois que je n'ai rien à te donner pour me faire pardonner. Et c'est normal vu tout ce que je t'apporte. Mais une chose est sur c'est que jamais le mot amour ne sortira de ma bouche à ton égard.

Je m'avança à côté de lui pour prendre la direction de ma penderie de nouveau mais je n'eus le temps de m'approcher de celle-ci puisque celui-ci me retint par le poignet. A cet instant je savais que la suite n'allait pas forcément être tout rose. Mon cœur se mit à battre à tout rompre et je n'osais d'ailleurs lui faire face pour le moment.

Eh voilà qu'elle continuait à vouloir me fuir et encore plus à me mal parler du moins ça façon de s'exprimer ne me plaisait guère et j'étais sur qu'elle le savait et qu'elle le faisait exprès, mais merde quoi qu'est-ce qu'elle cherchait à la fin, elle voulait quoi, me faire sortir de mes gongs et faire que je passe mes nerfs sur elle, je n'arrivais à le concevoir. Pour le moment j'écoutais ce qu'elle avait à me dire et je savais très bien qu'elle avait raison du moins sa façon de parler d'elle et de cette fille, je savais très bien qu'elle n'aurait rien laissé faire. Enfin mon regard parcourut une nouvelle fois son corps alors qu'elle allait vers la porte rapidement je vins près d'elle avant qu'elle ne reprenne une nouvelle fois la fuite mais cette fois-ci je ne lui laissa pas le temps de me fuir plus, je vins à la saisir par le poignet l'obligeant à se retourner vers moi. Je ne pouvais mentir sur le faite qu'elle était attirante, qu'elle avait tout ce qu'un homme pouvait rêver mais moi pour le moment, je ne voyais en elle qu'une femme à faire le tapin peut être aussi car au fond j'ai toujours été habitué ainsi, que ma vie a toujours été faite comme ça, à voir toutes les femmes autour de moi être des prostitués c'était vrai en plus, ma mère et autres....

Enfin je continuais de la regarder avant de l'attirer contre moi, la serrant un peu plus fort simplement pour qu'elle ne parte pas une nouvelle fois, je ne voulais pas qu'elle me fuit une fois de plus et qu'elle pense que tout est gagné, quand soudain, je vins à me souvenir qu'on l'avait vu avec un homme à un bar, j'étais curieux de savoir qui c'était, je voyais ça d'un très mauvais oeil. D'après la description de cet homme sont visage ne me disait rien du tout et ça m'énervait encore plus surtout sachant qu'elle n'avait pas le droit d'être comme ça avec un autre que moi, elle m'appartenait et elle le savait très bien.Ouai... C'est sur ton amour tu le donnes à un autre..... N'est-ce pas Perlyne? Elle devait surement se poser des questions sur ce que je pouvais savoir, peut être même de quoi je parlais mais là c'était plus fort que moi, il fallait que je lui en parle, que j'en ai le coeur net, je ne voulais pas apprendre qu'elle aimait cet homme, qu'elle voulait arrêter pour lui, ça jamais je ne pourrais le concevoir. Je restais à la regarder venant lui retirer ce qu'elle avait sur elle, du moins le peu de vêtement puis d'un coup je vins à la coller contre la porte de l'armoire avec un peu de violence avant de me coller à elle tout en venant la saisir par la gorge.

Qui était ce type avec toi au café ? Ne me ment pas Princesse... Je savais que tout pouvais basculer en un instant, que tout pouvait changer un geste de sa part et je pouvais en un instant déraper et lui en faire voir de toutes les couleurs et ça valait mieux pas me voir ainsi. Je restais contre elle avant de venir poser une de mes mains sur un de ses seins malaxant lentement mais fermement avant de faire descendre ma main lentement venant à son intimité que je vins à caresser rapidement avec un léger sourire puis ma main vint sur ses fesses que je pris dans la main le serrant fermement. J'aimais ce contact, j'aimais ce rapprochement c'était excitant bien que je savais que cela ne lui plaisait guère...

Je me sens Prisonnière et pourtant....

Ca façon de me regarder m'énervait. Cela me mettait hors de moi mais il avait une telle emprise sur moi, c'était impressionnant. Je sais que quelque part je lui dois mais en même temps il ne m'a jamais fais de bien entre guillemets. Il profite de moi et abuse de moi. Combien de temps vais-je encore supporter cela ? En tout plus les jours avancent et plus je craints le pire. Il y avait toutefois quelque chose d'étrange qui par moment m'attirait alors que ça ne devrait pas. Du moins ce n'est pas la logique des choses. Une chose est sur aussi c'est qu'il fallait que je le provoque. Je n'étais vraiment pas du genre à ne rien dire, il fallait que ça sorte et c'est vrai qu'à son sujet j'ai tout encaissé. Mais là il commençait vraiment à m'énerver avec son petit jeu de séducteur. Que cherchait-il en fait ? A me faire fuir encore ? De toute façon un jour je quitterais ce milieu et j'espère sincèrement avoir une vie meilleure que celle-ci. Surtout quand vous êtes face à votre agresseur. Oui ! Goderick m'a violé alors que je n'avais que 16 ans et m'a donc enlever ma virginité. Quand je le regarde j'ai l'impression que je lui appartiens alors que ce n'est pas le cas puisque je ne suis pas mariée ou autre. Mais c'est vrai que c'est mon Mac et qu'il a des droits sur moi mais pas physiquement ça c'est sur. Je ne lui donnerais jamais ce qu'il désire à moins que je sois complètement droguée ou dépressive. En tout cas pour le moment il m'avait prise au piège et vint à me balancer violemment contre cette armoire de vêtement. Je fis un léger cri de douleur tellement l'impact fut fort. Je fermais les yeux et pour le moment n'osais le regarder mais je n'eus le choix, surtout au moment où il mit une main autour de mon coup et qu'il commençait à serrer.... Tout ça pour savoir avec qui je me trouvais dans ce bar. A cet instant je ne savais plus comment agir. Mon instinct me disait de lui dire la vérité mais l'autre partie me disait d'en finir et de me taire pour le moment continuant toujours à le provoquer. Je savais que cela allait très mal tourner. J'entendais du passage non loin de là mais ce n'était pas pour autant que quelqu'un venait frapper à la porte. Dire que j'ai fais pour certaines et là rien. Personne n'osait venir m'aider. Je mis une main autour de celle qui me maintenant contre cette armoire en essayant de me débattre mais quand celui-ci vint à m'enlever le si peu que je portais c'est à dire une serviette immédiatement j'ouvris les yeux. Combien de temps allait-il jouer comme ça avec moi ? En tout cas je comptais bien lui rentrer dedans... Il me mit au passage une main sur mes seins ainsi que sur mon intimité. Je sentais que ça bouillait en moi. « Pour ta gouverne ! C'est un client qui m'a offert un verre boire et si tu crois que tu me fais peur avec tes menaces tu te plantes complètement. C'est si simple pour toi. Mais ce client je peux avoir des sentiments pour lui ! »

Qu'est ce que j'avais pas dis là. Profitant qu'il me mit une main sur les fesses et voyant son regard changer littéralement mais pas forcément dans le bon sens je mis un genou entre ses cuisses tout en le voyant souffrir légèrement. Je vins à m'échapper de nouveau voulant commencer à prendre la direction de la salle de bain. Mais là de nouveau je semblais être retenue par quelque chose et vint à tomber littéralement au sol. Je savais à cet instant que ça n'allait pas être une partie de plaisir loin de là. Ah moins que j'arrive à jouer dans son jeu mais je savais déjà d'avance que je ne serais pas capable de lui donner ce qu'il désirait. Allongée au sol essayant de me redresser tant bien que mal et n'y arrivant pas pour autant, entendant des pas de l'autre côté de la porte mais sans pour autant intervenir, je savais que ma journée allait mal commencer...

Putin qu'est-ce qu'elle avait le don de me rendre fou je me demandais bien ce qu'elle allait me dire mais je savais aussi qu'elle allait très vite me le faire savoir, elle était comme ça à dire ce qu'elle pense mais bon ça ne servait à rien tout ça car jamais, je ne laisserai tomber, jamais je ne la laisserai seule, elle m'appartient, elle est à moi et ça personne ne pourra me le prendre et elle ne pourra me fuir, je ne suis pas quelqu'un qui se laisse faire et elle se sait très bien mais ce que je ne comprend pas c'est qu'elle prenne un malin plaisir à me provoquer, à faire de moi ce que je ne veux pas être, car je sais très bien que par moment avec elle, j'ai l'impression d'être un volcan prêt à éclater, à entrer en éruption c'est dingue l'effet que cela donne surtout en moi. Je restais comme ça à la regarder alors qu'elle me fuyait une nouvelle fois après avoir pris la parole mais merde qu'est ce qu'elle me disait, je n'arrivais pas à le croire, était-ce la vérité ou non, je ne savais pas enfin pour le moment je la regardais prendre la direction de la salle de bain puis hop un bruit sourd, elle était au sol, je vins à sourire et très vite j'étais au-dessus d'elle, à la regarder dans les yeux, je ne savais pas si elle comprenait tout ce qu'il se passait ou allait se passer mais je n'allais surement pas laisser faire tout ça, ça elle pouvait en être sur.

Tu te fou de moi là, tu va boire un verre avec un client et en pus il se pourrait que tu es des sentiments pour lui c'est ce que tu oses dire.... t'es vraiment une garce... Tu mérites bien d'être ce que tu es et maintenant il faut te laver de tes pêchés....Rapidement, je vins à la saisir et la mis sous la douche et vint à faire couler de l'eau très froide avant de l'éteindre et rentrer dans la douche avec elle, je laissais mon regard sur elle avant de venir la serrer une nouvelle fois contre moi, je m'en fichais qu'elle soit mouillée le plus important maintenant était qu'il fallait qu'elle n'oublie pas, il fallait qu'elle fasse ce que je lui demande et pas autre chose mais ça j'avais l'impression qu'elle ne voulait pas le faire et qu'elle avait plutôt une autre envie. Pour le moment le plus important pour moi était de lui faire comprendre que tout ce qu'elle avait fait n'était pas ce que j'attendais d'elle, qu'il fallait qu'elle prenne conscience qu'elle n'était pas celle qui donnait les ordres, je vins à l'agripper venant la soulever en passant mes mains sous ses fesses et les maintenant fermement, il ne fallait pas jouer avec moi bien que je savais très bien qu'elle devait déjà le savoir mais maintenant il était tant de jour un peu.

Maintenant Perlyne, ne crois pas que tu va t'en sortir comme ça, il est tant pour toi de payer ce que tu as fait et de ton insolence et je te préviens d'une chose fais ça correctement comme tu as l'habitude de faire mais en mieux, je ne suis pas un vulgaire client et dépêches toi..... Je la maintenais avant de venir l'embrasser de force tout en la caressant, qu'est-ce que je pouvais aimer son corps, bien que je savais que d'autres hommes pouvaient la toucher, j'étais le seul à en profiter vraiment à parcourir chaque parcelle de son corps, bien que je le connaissais par coeur, je pouvais vous dire le moindre détail sur elle, le moindre grain de beauté ou petites cicatrices je la connaissais jusqu'au bout des doigts mais je n'arrivais pas à la cerner par moment, je voyais qu'elle me cachait des choses mais à quels points, je n'arrivais pas à le savoir pour le moment et il fallait que je fasse en sorte de le savoir mais aussi il fallait que je fasse en sorte qu'elle ne voit plus cet homme que je pourrais tuer afin d'éviter qu'elle soit avec lui....

Je savais que j'avais le don pour l'agacer mais je ne voulais surtout pas lui montrer qu'il avait le dessus sur moi en le laissant agir ainsi avec moi. Je me demandais comme cela allait finir entre nous. Peut être qu'un jour je me retrouverais tuée dans ma chambre ou martyrisée et donc ruée de coups. Je n'en savais rien comment demain était fait mais je n'étais pas fière par moment de lui balancer de telle chose car je savais de quoi il était capable. Je me trouvais au sol ayant glissée littéralement sur le carrelage. J'eus énormément mal sur le coup mais je n'eus pas le temps de constater les dégâts que je fus saisie et mise sous la douche par force. Je le vis mettre de l'eau froide. Cela m'empêcha sur le coup de respirer. J'avais l'impression de suffoquer. Cela me mettait hors de moi à croire également qu'il cherchait à me pousser à bout. Puis il vint à mettre ses mains sous mes fesses en me levant légèrement puis il vint m'insulter quelque sorte. Je ne supportais plus tout ça. Cette vie et cette emprise qu'il avait sur moi. Comment faire pour qu'il arrête d'être comme ça avec moi. Je ne savais pas pour le moment. A cet instant il vint à m'embrasser de force, j'avais beau essayer de me débattre et de résister mais je n'y arrivais pas. Combien de temps tout ceci allait durer ? Je ne supportais plus ses gestes, toutes ces choses qu'il me faisait et qu'il me disait. J'avais décidé pour une fois de faire ma rébellion et d'oser dire les choses. Je le voyais faire et il me dégoûtait. Je continuais de me débattre mais hélas rien n'y faisait. J'étais de nouveau sa chose. Mais la chose allait se l'ouvrir encore plus. Cette garce comme il dit si bien et qui ne me va pas du tout. « Payer quoi ? Jamais je ne te paierais quelque chose qui était correct à faire. Je ne te comprends pas Goderick. Et en ce qui concerne ce que tu désires, il est hors de question que je Te fasse quoi que ce soit. Je vins à le fixer avec tant de méprises que je lui cracha au visage. Il fut surpris de ma réaction ne s'y attendant pas du tout et je pris l'opportunité de sortir de cette douche tout en courant et prenant au passage une serviette en m'enroulant vite fait et en essayant de fermer la porte de la salle de bain. Je me mettais contre celle-ci car il n'y avait pas de clé. J'essayais de regarder autour de moi mais aucunes chaises. C'était tellement petit que je n'avais pas de place pour en accueillir.

Je le sentis cogner tout en étant énervé. Je savais à cet instant que si la porte s'ouvrait je ne sais pas comment je finirais. Je me mis donc à crier comme une folle. « Au secours ! S'il vous plaît.... » J'aurais tant aimé qu'Alann veuille passer par là à cet instant mais rien. Pareil du côté de la porte de mon entrée. Aucune présence à l'horizon. Puis il poussa la porte d'une telle force que je fus immédiatement projetée au sol. Le sol était si froid. J'avais énormément mal à la cheville par le choc de l'altercation. Je me mis à genou essayant de ramper légèrement pour prendre la direction de la fenêtre. C'était le seul moyen pour que quelqu'un fasse quelque chose à mon égard. Mais je l'entendis rire comme si il était heureux et qu'il prenait son pied à me voir comme ça.

Je vins à me redresser légèrement en me tenant au lit et me retourna pour me trouver face à lui de nouveau. Je sentais le goût du sang dans ma bouche ce qui n'était pas forcément pour me plaire loin de là. « J'espère que tu t'éclates à me voir ainsi Goderick en même temps c'est le seul plaisir que tu auras de ma part car je ne t'obéirais plus d'orénavent, tant pis si je dois en payer les pots casser mais j'ai le droit à une vie heureuse et sans toi. Car jamais je ne t'aimerais. Ce n'est pas possible que j'ai des sentiments pour toi et puis d'ailleurs comment veux tu que j'en ai. Quand je vois ce que tu me donnes. Tu ne vaut pas mieux que certains client surtout au pieux.... »

Et voilà encore une provocation. Peut être était ce ma dernière heure mais en tout cas au moins j'avais dis ce que je pensais et je ne comptais pas en rester ainsi. Je continuais à prendre la direction tout doucement de la fenêtre.....

Mais qu'est-ce qu'elle avait en tête pour penser à faire ça, mais elle devait vraiment être stupide, enfin dans un sens je savais qu'elle ne laisserait pas faire mais là à croire qu'elle aimer ça et ça me mettait hors de moi, elle ne pouvais pas savoir à quels points c'était le cas. Je la regardais tout en écoutant ce qu'elle avait à dire et d'un coup mon regard changea pour être encore plus sombre qu'il ne l'était maintenant. Elle avait réussit à prendre la fuite du moins c'est ce qu'elle pensait, je vins à réussir ouvrir la porte, la faisant se retrouver au sol, je pouvais voir qu'elle s'était fait mal mais je m'en fichais sérieusement elle n'avais qu'à pas se la jouer comme ça, ça m'énervait au plus haut point. Quand elle vint à reprendre la parole, je sentis une nouvelle rage monter en moi, elle avait dit une chose à ne pas dire devant moi, je la regardais alors qu'elle étais sur le lit, je restais à la regarder sans bouger pendant un moment alors qu'on venait de frapper à porte, je vins à me rendre à la porte et j'ouvris d'un coup, une jeune femme se trouvait là à me regarder avec terreur, je lui fis signe de partir alors qu'elle essayait de parler et vint à m'obéir, heureusement pour elle sinon tout se serait passé autrement. Je vins à regarder dans le couloir avec un regard assez noir avant de la refermer à clé, je vins à me retourner vers elle avec un léger sourire, lentement sans me presser avec ce petit sourire qui voulait dire beaucoup.

« Je serai toi Perlyne, je me calmerai avant qu'il ne soit trop tard... Un accident est si vite arrivé..... » Je restais ainsi à la regarder avant de la projeter d'un geste dans le lit, venant me mettre dessus, je laissais mon regard sur elle avant qu'une nouvelle claque parte, c'est vrai que dans un sens je prenais mon pied mais au fond j'aurai tant aimer que ce la se passe autrement, par moment il m'arrivait de penser à elle autrement que comme une prostituée, autrement que comme une de mes filles, c'est dingue ce que les rêves la nuit pouvait donner comme idée... Je la regardais toujours venant lui attraper ses cheveux pour lui remonter un peu la tête afin de l'embrasser une nouvelle fois et cette fois-ci ça n'allait pas se terminer comme ça, cette fois-ci elle allait devoir payer tout ce qu'elle avait fait ou dit. Je vins à l'embrasser dans le cou la mordant légèrement en même temps, je pouvais voir qu'elle n'appréciait pas et franchement je m'en foutais, elle avait voulu jouer maintenant il était trop tard pour elle. Je vins à continuer de descendre lentement venant la mordiller juste au-dessus de sa poitrine, je vint à relever la tête pour la regarder, je pouvais voir la frayeur dans ses yeux et ça me plaisait de jouer avec ses nerfs mais ce qu'elle ne pouvait pas savoir c'est que rien n'était si simple surtout quand ça la concerner.

« Pauvre petit fille, tu n'as aucunes idées de ce que tu aurais à gagner à acceptant tout ça... » Et oui elle ne savait pas, j'aurai pu lui apporter bien plus mais ça elle ne pouvait le savoir et je le cachais bien, c'est à ce moment là que je vins à prendre une décision qui allait en surprendre plus d'un mais je savais aussi que tout ça allait pourvoir changer en un instant, je vins à quitter le lit après l'avoir embrasser une nouvelle fois tout en lui ayant mordiller la lèvre une nouvelle fois, je vins à aller dans son armoire et je vins à lui sortir un jean et un top et je lui jeta sur le lit très vite. Je la regardais toujours avec ce regard assez froid et dur que je pouvais avoir mais elle l'avait cherché et je n'étais pas prêt de me calmer... « habille toi et dépêche toi....on bouge de là... et ne me fait pas attendre sinon cette fois on te retrouvera dans un mauvais état et ça tu peux me croire... ». Je restais ainsi à le regarder attendant qu'elle aille s'habiller, je vins à m'installer contre la porte tout en laissant mon regard sur elle, je me doutais bien qu'elle devait se demander ce qu'elle faisait là enfin surtout ce qui allait arriver...

Mon parcours fut immédiatement arrêté par l'arrivée d'une femme qui toqua à ma porte. Je la regardais tant avec désespoir mais en fait je me rendis vite compte que Goderick avait le dessus sur elle. Il lui avait fait signe de quitter les lieux avec un regard que personne n'aurait aimé croiser ça c'est sur. Puis il vint à fermer la porte et me regardait avec un léger sourire signifiant comme quoi le jeu ne faisait que commencer. Quand il vint à me jeter sur le lit ce fut un mauvais parcours pour moi. A cet instant tout me revenait en mémoire. Ce qu'il m'avait déjà auparavant et l'emprise qu'il avait sur moi. Pourquoi aimait-il tant à être ainsi avec moi ? Est ce qu'un jour cet être allait devenir quelqu'un de plus responsable. Tout ce qu'il me faisait à la suite me dégoûtait. Je le maudissais tant et pourtant. Étrangement je ne savais pas trop ce que je ressentais, un coup je le méprisais et un coup par son regard je pouvais aimer ce qu'il pouvait m'offrir. Ces baisers qu'ils me donnaient étaient violents et doux par moment c'était vraiment bizarre. « Arrêtes d'être ainsi avec moi Goderick et je pourrais être différente je pense. Mais je.... J'avoue que je suis un peu perdu à ton sujet. Et je ne supporte pas tes menaces. Comment oses-tu être ainsi avec moi. Moi qui t’apporte pourtant tant....

Je le vis se redresser et prendre la direction de la penderie, je me redressais tout en serrant fortement ma serviette. Je le vis prendre un jean ainsi qu'un top et que celui-ci m'ordonna de le porter pour que l'on bouge de là. Par mes yeux je pense qu'il pouvait voir que j'étais assez interrogatrice à ce sujet. Je me demandais bien ce qu'il voulait que l'on fasse ensuite. Je pris en douceur les vêtements qu'il venait de me jeter en ma direction et vint à me lever pour aller en direction de la salle de bain. A travers le miroir je pouvais voir qu'il ne me lâchait pas du regard sûrement pour voir si je n'allais pas vouloir m'enfuir une nouvelle fois. Je fis donc tomber ma serviette et vint à mettre mes sous vêtements que j'avais déjà préparé de couleurs noirs pour ensuite mettre mon jean et finir par mon top de couleur noir également. Pour une fois je n'avais pas décidé de mettre de maquillage. Juste un tout petit peu de fond de teint pour faire disparaître mon bleu au visage. Je sentais mon cœur se serrer et je me demandais vraiment ce qu'il voulait que l'on fasse ensuite et surtout où il voulait m'emmener. Ca me faisait un peu peur car il pouvait être si imprévisible en l'espace de quelques secondes. Je vins ensuite à me brosser les cheveux pour laisser ceux-ci libres. En fait pour une fois j'étais simple sans être un pot de peinture et vulgaire. On pourrait même me voir pour une fille normale ou comme tout le monde. Ça me plaisait car là je me sentais moi et non le personnage que je jouais avec mes clients.

Je me retournais sans essayer de le décevoir pour une fois et là je vis son regard changer mais en mieux. Je me demandais même ce que cela signifiait. C'était un regard que je ne connaissais pas beaucoup et c'est vrai que c'était très attirant et plaisant. Je vins donc en sa direction et stoppa net devant lui en prenant vite fait mon sac à la main que j'avais posé la veille sur une petite table prêt du lit. « Qu'attends-tu de moi maintenant Goderick ? Car je pense que de toute façon je dois obéir aux ordres si je veux vivre et c'est ce que je souhaite donc.... Ce que tu me demanderas je ferais dans la limite du raisonnable. » Que m'arrivait-il ? Je n'avais pas l'impression que c'était moi qui parlait face à lui. Ça me faisait d'ailleurs flipper de ne pouvoir me contrôler. C'est vrai que les choses avaient été dites et je pense que ça avait été clair entre nous enfin presque. Me retrouvant face à lui j'avais l'impression qu'on était un couple et ça me faisait peur car tomber amoureuse de son pire ennemi ça n'était pas à concevoir et surtout amoureuse de son mac. C'était inimaginable et improbable et surtout pas dans mon vocabulaire. Je me trouvais toujours face à lui attendant la suite des événements les bras légèrement croisés.

Je venais de lui dire de se préparer, je ne savais pas trop encore ce qu'on allait faire mais bon j'en avais marre d'être ici dans cette chambre, enfin j'avais quand même une petite idée ou allait mais bon je pouvais encore changer d'avis comme toujours avec moi. J'écoutais ce qu'elle avait à dire, elle était perdu... Mais franchement je ne comprenais pas qu'elle puisse être perdu du moins à quoi pouvait-elle être perdu ça je n'arrivais pas à comprendre mais bon elle finirai surement par me le dire un jour à moins que je lui tire les vers du nez comme on dit mais pour le moment, je la regardais alors qu'elle se rendait dans la salle de bain et je vins à laisser mon regard sur elle, quand elle se retourna une fois prête je vis ses traits d'une autre façon, des traits que j'avais presque oublié avec tout le maquillage qu'elle pouvait mettre lors de ses sorties avec les clients. Enfin je restais un moment à la regarder comme si je la découvrais pour la première fois puis je vins à écouter ses nouvelles paroles, ce que je voulais.... Moi-même à ce moment précis je ne pouvais le dire à croire qu'une chose avait fait que ça change mais aussi que je la vois autrement mais je ne devais rien faire voir, fallait que je me cache derrière tout ça, je ne devais pas flancher surtout pas devant elle.

« Je n'attend rien de toi Princesse.... ». Enfin si mais ça je ne devais rien dire car même moi je ne savais pas, j'étais perdu. Je la regardais avant de lui saisir la main mais cette fois-ci délicatement avant de quitter son appartement, avant de descendre, on vint à croiser un homme qui avait l'air d'avoir un peu bu, je le connaissais c'était un client régulier de mes filles et Perlyne avait déjà eu à faire une fois avec lui. Sa façon de la regarder vint à me dégouter et ses paroles encore plus, quand il vint à poser sa main sur elle, aller savoir pourquoi mais je vins à sentir une nouvelle rage en moi, il n'avait pas le droit de la toucher et d'un coup je vins à lui coller mon poing sur la figure, je le regardais alors qu'il se relevait insultant encore une fois tout le monde et voulant frapper la jeune femme mais cette fois-ci, un deuxième coup de poing vint à tomber sur lui avant que je m'en prenne un venant légèrement ouvrir ma lèvre, je vins à pousser légèrement Perlyne avant de frapper une nouvelle fois l'homme. « La prochaine fois que je te vois ici, ça ne passera pas, je ne veux plus te voir ici et ne contact plus jamais mes filles », L'homme me regardait avec un air étrange puis je vins à faire signe à mes hommes de mains qui venaient d'arriver un peu tard à mon goût et leur fis signe de le virer de là. Je vins à passer la paume de la main sur la lèvre avant de l'essuyer puis je vins à ressaisir la main de Perlyne sans prononcer un mot.

Une fois en bas, je vins à lui tendre un casque de moto tout en lui faisant un léger sourire. « Ne t'en fais pas, tu peux le mettre, on va juste faire un tour sur la plage... Je vais pas te noyer ne t'inquiète pas », Je vins à lui sourire avant de mettre mon casque et d'attendre qu'elle monte derrière moi, je savais qu'elle pouvait fuir, c'était facile mais aller savoir pourquoi j'avais confiance en elle peut être pour la première fois, je la voyais autrement que pour une de mes filles mais pour autre chose....